
Un procès géant des institutions financières internationales dans une concession à Bamako, avec une maisonnée vaquant aux occupations habituelles, à la fois attentive et indifférente aux débats. C’est le résumé souvenir que je garde de « Bamako », la dernière œuvre du cinéaste africain Abderrahmane Sissako que j’ai eue l’occasion de voir en avant-première au 34ème Festival International du Film de la Rochelle.
« Bamako », mêle drame de couple et engagement politique. Le réalisateur y dénonce « l'hypocrisie du Nord vis-à-vis des pays du Sud ». Les programmes d’ajustement structurel imposés à l’Afrique par le Fond Monétaire International et la Banque Mondiale, engendrent la misère et le désespoir qui poussent à des actes suicidaires telles que les aventures tragiques de l’immigration vers l’Europe. Lire la suite
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